1er août 

 

Psaume 23, 4

 

L’Eternel est mon berger

 

1 Psaume de David. L’Eternel est mon berger. Je ne manquerai de rien.

2 Grâce à lui, je me repose dans des prairies verdoyantes, et c’est lui qui me conduit au bord des eaux calmes.

3 Il me revigore, et, pour l’honneur de son nom, il me conduit sur le droit chemin.

4 Si je devais traverser ╵la vallée où règnent ╵d’épaisses ténèbres, je ne craindrais aucun mal, ╵car tu es auprès de moi: ta houlette me conduit ╵et ton bâton me protège.

5 Pour moi, tu dresses une table aux yeux de mes ennemis, tu oins d’huile parfumée ma tête, tu fais déborder ma coupe.

6 Oui, toute ma vie, ta bonté et ton amour me poursuivront et je pourrai retourner ╵au sanctuaire de l’Eternel tant que je vivrai.

 

Chers lecteurs, 

 

Les timbres d'aujourd'hui montrent par quelles sombres vallées de la vie certaines personnes doivent passer. Le timbre de gauche montre l'importance de la prévention du cancer. Le timbre du milieu montre symboliquement un enfant dont les parents se disputent. Et à droite, on évoque la mort des soldats qui ont dû mourir pendant les deux guerres mondiales. 

 

Un cancer, des mariages brisés et des enfants traumatisés ou la mort (violente) d'un être cher transforment brusquement le chemin de la vie en une obscurité. David parle de la "vallée de l'ombre de la mort". Une obscurité impénétrable s'étend sur l'âme et sur les pensées. 

 

A la question "pourquoi ?", David ne donne pas de réponse. Il partage avec le lecteur, en quelques mots, son expérience selon laquelle de tels passages obscurs peuvent aussi faire partie d'une vie avec Dieu. Dieu n'avait pas épargné David de ces expériences amères. De tout temps, les hommes ont dû traverser de telles "vallées obscures", des phases de vie douloureuses. 

 

Pourtant, David reste confiant. Il n'a pas peur du malheur, car le bon berger reste avec lui. Même s'il ne peut plus vraiment voir le berger dans l'obscurité, il sent "la houlette et le bâton" tout près de lui. Cela le réconforte.

 

Je me souviens d'une situation de vie où je ne pouvais plus que prier le Notre Père. Je ne trouvais plus d'autres mots. Cette prière est alors devenue mon "bâton", qui me consolait. Dans la détresse la plus profonde, le cri "Seigneur, aide-moi" peut devenir la canne et le bâton auxquels je m'accroche. C'est le cri de Pierre lorsqu'il était en train de se noyer (Évangile de Matthieu 14, 30). C'est le cri de la mère dont la fille était malmenée (Évangile selon Matthieu, chap. 15, 21 s). Le bon berger Jésus les a aidées toutes les deux. Jamais personne n'a été déçu lorsqu'il est venu à Jésus-Christ avec sa détresse.

 

Jésus-Christ veut percer toutes les ténèbres avec sa lumière. Il dit (Évangile selon Jean, chap. 8, 12) : "Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie". Cette lumière nous accompagne dans la vie et aussi dans la mort. Quelqu'un a dit : "On ne peut jamais tomber plus bas que dans les mains de Dieu".

 

Si vous êtes en grande détresse, faites confiance à Jésus-Christ. Il entend vos soupirs. Il voit vos larmes. Il connaît votre souffrance. Je souhaite que vous puissiez faire l'expérience de son réconfort. L'apôtre Paul nous rappelle que la mort n'a pas le dernier mot (2 Timothée 1, 10) : “… et maintenant elle a été révélée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ. Il a brisé la puissance de la mort et, par l’Evangile, a fait resplendir la lumière de la vie et de l’immortalité.”

 

Je vous souhaite que notre Sauveur Jésus remplisse votre cœur de sa chaleur. Que Dieu vous bénisse ! Qu'il vous accorde sa paix.

 

Merci de m'avoir écouté. Je vous invite cordialement au prochain recueillement avec timbres le 15 août avec le Psaume 23, verset 5. D'ici là, je vous souhaite la bénédiction de Dieu et la préservation de votre esprit, de votre âme et de votre corps par le bon berger Jésus

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